Retour sur SATRA avec la chronique de  "In tears of Her Reign" 

Bien évidemment, après des dizaines d’écoutes d’albums (je fais le gars qui prend le temps, mais en vérité je prends le premier de la pile comme tout bon critique qui se respecte…), Bref, je tombe sur "In Tears of Her Reign" de SATRA et je vais vous en toucher deux mots !

SATRA,  qui est-ce ? 
Eh bien, c'est ce groupe finlandais de metal symphonique, qui  nous proposent "In Tears of Her Reign" , un chef-d’œuvre, tout simplement ! Neuf actes. Un vrai plaisir pour les amoureux de rock symphonique, avec ces ambiances où violons et claviers se mélangent dans une obscurité presque douce. (De toute manière, dès que j’entends un violon ou un clavier, je range ça dans “rock symphonique ! ).

Un producteur pourrait en faire une pièce de théâtre, un film, un conte tragique en musique. L’album s’ouvre sur “Prélude” qui t’emporte immédiatement. Je ne sais pas où, mais on a déjà envie d’y être. Piano, violon, contrebasse : tout est là pour une entrée théâtrale, comme un rideau qui s’ouvre sur une scène sombre mais élégante.
Au second titre, on  entre dans le vif du sujet. La batterie marque doucement le temps, puis glisse tranquillement vers l’intrigue, aidée par une double pédale placée juste au bon moment. On attend alors l’arrivée de Pilvi Tahkola (la lead vocal), qui pose le décor avec une grande justesse :  la basse est bien lourde et  l'ensemble des instruments  s’entrelacent avec une beauté rare.
On sent venir le solo de guitare (ce petit moment de virtuosité que je jalouse par pure faiblesse de mes doigts) sur “Into the Ravenous Sea”, qui ne laissera personne indifférent!
Avec “Dance in the Mist”, on entend  un changement : l’opéra n’a pas dit son dernier mot ; la mise en bouche de cet album. Il nous accompagne vers  “Before They Dey”, et une question me traverse : quelle taille de scène il leur faudra pour présenter au public un tel bijou ?!

Cette fois, c’est une guitare acoustique qui ouvre le bal : “Her Tears” nous plonge plus profondément dans une introspection sur son  idée du Monde
avec un grand "M" .
“Ashenn Crow”, c'est la  petite boîte à musique,  celles qui font tourner une danseuse,  mais celle-ci serait vêtue de noir...
Le thème reste présent, repris par ce qui semble être un xylophone, qui accompagne  la  montée lyrique que Pilvi nous offre ; elle est  brève mais intense !
Une voix masculine la rejoint, profonde, sombre, presque sortie des entrailles de la terre, ajoutant au  contraste superbe ; un moment de quiétude étrange, presque magique. Pensez à prévoir encore plus de place sur scène car j’ai l’impression qu’ils y a toutes une chorale sur cet album !

L’entracte terminé, arrive le second acte avec “Fading Reign” .
On y retrouve ces violons tant aimés précédemement, mêlés à une guitare plus lourde que le château de Dracula. Pilvi nous  démontre  une nouvelle fois toute sa puissance vocale !
Et puis, au moment où je me dis qu’il serait temps de travailler mon anglais pour comprendre un mot, l’album bascule dans une autre langue ; sûrement du finlandais.

L’album se referme sur “Born From Fire”. On sent immédiatement qu’on est devant quelque chose de réfléchi. Ici, on ne fait pas des chansons pour faire des chansons : on construit un récit, une trame, presque opératique. Ce n’est pas du hasard : c’est un travail de titan que l'on perçoit derrière "In Tears of Her Reign"
Satra et cet album seraient convaincre  les fans de Nightwish, Epica ou Evanescence, mais pas seulement : il est fait  pour toutes ces  personnes qui ressentent la vie comme un cadeau. Je n'ai qu'un mot à vous dire : foncez !

Merci pour cet album. Vous avez gagné un fan de plus, un qui n’aurait jamais pensé vous écouter et qui a réparé cette erreur !

Avec leurs quelques abonnés et leurs 100aines de vues  sur YouTube , ce n'est franchement pas  à la hauteur de leur talent.

Vous n’avez peut-être jamais entendu parler de Satra.Pourtant, après quelques recherches, on découvre un groupe finlandais, avec déjà plusieurs albums et
une petite communauté fidèle. Je pense sincèrement qu’ils mériteraient une place bien plus grande en France.

M&O OffIce a encore déniché une vraie pépite !  Bravo !

Bertand de Bastonne!

Après le succès de leur premier album et une tournée européenne aux côtés de Therion, le groupe finlandais de Metal symphonique Satra revient avec un nouvel album ambitieux : "In Tears of Her Reign".

Mêlant de somptueuses orchestrations à des guitares puissantes, des voix pleines d’émotion, une basse profonde et des percussions épiques, l’album explore en profondeur les thèmes de la perte, de la mémoire et de la beauté fragile. 

Chaque morceau révèle un chapitre de sa vie et de son destin tragique, créant un voyage véritablement bouleversant pour les auditeurs. Mais dans tant d’obscurité, pourrait-il encore subsister un peu de lumière et d’espoir ?