Dust On Earth, Skate, sueur et saturation !
Skate, sueur et saturation : Dust On Earth réveille tes nuits blanches avec un single qui sent le cambouis chaud et le bitume !
Les mecs de Dust On Earth sont de retour et ils ne sont pas venus pour bercer les foules. Non, eux, ils viennent pour t’attraper par le col, t’arracher à ta routine et te jeter dans une ruelle sombre avec un riff à la gorge. Le nouveau single, "Walls", c’est trois minutes trente-deux de tension électrique ; une décharge punk-rock qui sent bon la nostalgie des années 90-2000, le skatepark tagué, la Game Boy dans la poche arrière et les Vans. Et si le clip te parle autant que la gratte, c’est parce que tout ici transpire l’authentique. Pas de TikTok, juste du vécu, des coudes râpés et des amplis à fond.
Dès les premières secondes, la voix de Steve t’attrape. Pas de mise en scène, pas de suspense à la con. Il est là, brut, direct, dans tes oreilles, avec une intensité qui rappelle ces groupes qu’on découvrait par hasard sur un vieux CD gravé. La prod est minimaliste mais ça claque amplifiée par une intro tendue comme une ficelle de guitare trop tirée, et bim, ça décolle !
Le couplet, un uppercut ! Quant à la ligne de basse, elle est signée Thomas (le mec qu’on ne cite pas assez, alors que là, c’est lui qui tient la baraque) ; elle est ronde, massive, elle s’entrelace parfaitement avec le chant. Ce duo basse-voix donne un groove pesant, presque moite, et ça marche à mort. Derrière, Ghislain aux fûts ne fait pas que garder le tempo, il le balance contre les murs. Chaque break est millimétré, chaque relance te remet une claque. Le garçon est une boîte à rythme. Sérieux, y’a de la sueur dans chaque coup de caisse claire...
Et pendant que tout ça éclate Juan, le gratteux de l’ombre, balance ses spectres en allers-retours telle une tronçonneuse; des médiators acérés, qui hantent le morceau. Il est impossible de deviner son jeu ( il va falloir le découvrir en live !), mais son boulot ajoute une saveur post-rock. Il n'y a pas de démonstrations inutiles, juste de l’efficacité.
À ce stade, tu sens que le morceau va quelque part. T’es accroché, tu veux le décollage. Le refrain arrive, tu te dis : "OK, là ça va péter ! "... et mince ! Patience ! C’est bon, mais on s’attendait à un déluge et c'est une petite frustration sur le moment, un creux qui interroge ? Parce qu'aux alentours des " 2 minutes 20", le groupe te prend par surprise. Une ascension qui annonce une montée d’adrénaline, la sueur qui va perler... C'est ici que le refrain prend tout son sens et permet de souffler un peu.
Pourquoi Ghislain est le moteur du groupe ? Chaque break est un tremplin, chaque roulement, un chaos organisé. Et quel jeu ! On y ressent une rage contrôlée qui pousse tout le monde vers le haut.
Steve, lui, revient encore plus fort. Sa voix traverse le décor avec naturel. Elle s’impose, se détache, avec ce petit côté Fall Out Boy ; Il gère ses intonations avec cette façon de balancer des lignes catchy sur du béton armé. Mais Steve n’imite pas, il s’approprie. Il imprime sa marque.
Et là, tu as tout : la nostalgie, la violence, la tension, et surtout une vraie énergie live; parce que ce morceau, tu le ressens comme un teaser de concert. Tu veux voir comment ils vont le défendre sur scène, tu veux sentir les amplis vibrer dans ta cage thoracique, tu veux gueuler les paroles en sueur avec une bière tiède dans une salle trop petite. Et tu sais qu’ils seront là, à te donner ça.
Dust On Earth, c’est pas juste un groupe. C’est une promesse. Celle d’un rock franc et nerveux.
Bravo les gars. On vous suit, de très près. Et pour le prochain EP, vous savez ce qu’on veut : plus de riffs, plus de sueur, plus de poussière !
Je t'invite à découvrir le single ici !
Dust On Earth est un groupe de rock puissant et mélodique qui n’hésite pas à explorer d’autres styles afin d’étendre ses frontières...
Dust On Earth puise son inspiration dans la scène rock anglaise comme FrankCarter& TheRattle snakes, IDLES ,TheLukaState. Les quatre membres défendent leur vision avec acharnement. Dans une époque anxiogène ou le format de la pensée est de plus en plus binaire, le groupe tient à rappeler dans ses textes que l’humain doit revenir au centre des existences de chacun. Car nous ne sommes pas un numéro, nous ne sommes pas une statistique, nous sommes la poussière qui forme un océan de sable.
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