HELLFEST 2025 : Sous le signe de la chaleur, des nouveautés et des déflagrations live !
Le HELLFEST 2025 a officiellement ouvert ses portes ce jeudi 19 juin, sous un soleil de plomb, transformant la ville de Clisson en une étuve métallique qui n’allait que croître durant le week-end ! Pourtant, cela n’a pas freiné l’enthousiasme des festivaliers, déjà présents en masse depuis la veille, voire depuis mardi sur Le Hellfest le Off by Leclerc CLisson ; le rendez-vous, devenu incontournable, qui précède le festival à l’aura internationale qu’est le Hellfest ! Le Off, c'est deux jours de concerts où se produisent, sur deux scènes, bon nombre de groupes, espérant être repérés pour jouer, un jour, sur l’une des scènes du tant désiré Hellfest Open Air ! Un tremplin bienvenu !
Photo prise depuis la grande roue pendant la prestation d'Imminence !
Dans un premier temps, il a fallu faire la route depuis mon Sud-Ouest pour arriver jusqu'au lieu du pèlerinage annuel, " Clisson "! À l'arrivée, toujours ce bonheur de retrouver mon petit couple de retraités ! Je sais que ma chambre est prête, et que c'est toujours un folklore pour eux de me voir débarquer, d'autant que cette année, ils ont eu la gentillesse d'accueillir l'un des nouveaux membres de l'équipe Bastonne!. Nous ne sommes que lundi, mais nous serons déjà au boulot dès le lendemain sur Le Off ! Ce sera un démarrage caniculaire qui mettra nos corps à rude épreuve, mais avec cet avantage d'être (presque) prêts pour affronter la fournaise qui nous attend !
On jette d'abord un œil sur l'ensemble des concerts et des animations proposés :
Hellfest 2025 : des nouveautés qui améliorent l’expérience festivalière !
Nous sommes donc jeudi 19 juin, mais le site festivalier - le Hellcity et Metal Corner - est ouvert depuis la veille, pour offrir une expérience nocturne détendue et permettant, à ceux déjà sur place, de s'installer tranquillement au camping, et ou de repérer les nouveautés avant l'affluence prévue le lendemain, jour de l'ouverture officielle de l'édition 2025 ! Ce jeudi, le site concert ouvre ses portes à 14h00.
Dès notre arrivée sur site, pour l’équipe Bastonne!, plusieurs améliorations nous sautent aux yeux : cette passerelle (alors oui, elle était peut-être déjà là l'année précédente, mais nous non ! ) qui nous mène vers la pose bracelet. Là, nous sommes accueillis par un énorme brumisateur, et des bénévoles équipés de pistolets à eau, afin de parer, tant bien que mal, aux premières chaleurs matinales ; bien-sur, je fais tout pour les éviter car j’ai du matériel et que je n’ai pas spécialement envie de passer, avec, sous la flotte ! Devant nous, se dresse la magistrale et sublime Gardienne des Ténèbres ! Elle a trouvé sa place dans un espace spécialement conçu pour elle ; un parvis entièrement repensé et où l'antre de cette Gardienne , " la Porte des Ténèbres ", se situe au centre de la pose bracelet des festivaliers ! On ne voit qu’elle et pour cause, ce projet, dont nous avions eu un retour en conférences de presse trois-quatre ans plus tôt, est maintenant concret ! J’ai encore en ma possession les documents de ce projet et la voir là, immense, d’un air fier, attendant notre arrivée, c’est beau ! La circulation piétonne est fluidifiée grâce à un aménagement des allées latérales ; les stands de restauration sont repensés avec d'avantages d’espaces ombragés ; exit le " British bus " et autres food-trucks ! Pour se restaurer sur le site, il faut se diriger vers le Metal Corner, où les bars et les points repas sont installés. La zone ombragée, prise d'assaut tout au long de la journée, offre un doux moment de répit, où des transats, salutaire pour les festivaliers, sont mis à disposition. En lieu et place de la feu " FanZone ", on découvre une nouvelle scène : la Purple House ! Cette scène a été pensée comme un ring musical où s'exécuteront, guitaristes, artistes, groupes... Elle est placée au centre de cette " boîte noire immersive " permettant aux curieux de déambuler tout autour.
Parmi les nouveautés notables, la zone HellStage propose désormais un espace plus grand, évitant les engorgements et permettant une meilleure visibilité aux alentours. Le décor du " Camden historique " est toujours présent et tant mieux ! Enfin, un peu partout, on repère, là-aussi, de gros brumisateurs jaunes ; tellement salvateurs pour le badaud qui en redemande !
Le haut de la porte qui délimite le Hellcity du Metal Corner, et l'espace repos devant la zone restauration du Metal Corne.
Mais, ce qui interpelle plus que tout, c'est LA brasserie Hellfest !
Construite sur les ruinesdu mythique Looksor, boite de nuit clissonnaise rendue célèbre dans une chanson d'un certain Philippe Katerine, elle attire tous les regards !
Bastonne! a obtenu l'autorisation du responsable de la brasserie pour immortaliser l'intérieur de l'établissement. Pour rappel, les bars étaient accessibles à tous, mais, côté restauration, il fallait réserver bien en amont, avec un menu unique proposé lors de l'exploitation du festival ! Seules les personnes ayant fait cette démarche ont eu accès à cette partie. Des créneaux horaires étaient proposés, et, sans surprise, ils ont été pris d'assaut ! The Place To Be pour beaucoup, située à l'entrée du Hellcity.
Bastonne! vous en fait la visite privée en images !




Une ouverture anticipée de la zone VIP/Presse !
Autre nouveauté stratégique : l’ouverture anticipée de la zone VIP/Presse, offrant aux professionnels et aux invités, la possibilité de prendre leurs marques avant l’arrivée de la foule. Un choix salué par de nombreux médias présents qui facilite l’installation des équipes techniques ! La préparation des premières captations et interviews se fait dans un climat serein. Nous sommes prêts pour les premiers groupes sur scènes ! Nos bracelets posés, nous allons y faire un tour rapide pour prendre la température !
Pour l'instant, la circulation dans l'espace VIP est parfaite ! Peu de monde ; surtout des gens affairés à se préparer pour le début des concerts, à se désaltérer à l'ombre du bar, à repérer les lieux pour les novices, ou tout simplement à saluer ici et là les personnes que nous n'avions pas revues depuis un an pour certains. C'est toujours cette impression de rentrée des classes, où nous savons que nous allons beaucoup bosser, transpirer, nous fatiguer, mais nous prenons malgré tout plaisir à nous retrouver ! C'est la magie du Hellfest, côté pro !
La fontaine sur la place Vip au dessus de la Piscine et une partie du bar "VIP"
Interview exclusive avec Busi (Crisix) pour Bastonne! :
Côté média, ce jeudi a été marqué par l’interview exclusive de Busi, réalisée par Bastonne! . J'embarque Liàm, Franco-Irlandais de son état et traducteur officiel de notre team, et nous filons directement au stand ESP Guitars, où Busi sera présent durant ces quatre jours, dans une atmosphère décontractée mais studieuse. Il est revenu sur sa vision de la scène actuelle, sa préparation pour ce Hellfest 2025, ainsi que ses inspirations, confirmant son engagement à maintenir un lien sincère avec son public, sans jamais renier ses choix artistiques. Un moment fort, capturé dans une ambiance où les riffs d’un soundcheck sur la Mainstage se mêlaient aux éclats de voix des fans déjà installés sur le site. Busi, accompagné de Nils Courbaron (Drop Dead Chaos, Sirenia, Bloodorn...), y officie et nourrit ses journées de démonstrations électriques !
L'interview est à découvrir ici : (La version longue et sous-titrée de Bastonne! sera bientôt disponible sur notre chaîne Youtube ! )
Captation vidéo : Busi, captation sonore Bastonne! et démonstration au stand ESP à droite.
Les premiers concerts sur la HellStage...
Dès le début de l’après-midi, les concerts sur la HellStage sont lancés, transformant ce jeudi en véritable warm-up avant le tsunami sonore des jours suivants. Les premières formations se succèdent, Black Pantera ouvrant le bal et offrant aux festivaliers une plongée immédiate dans l’ambiance ! Riffs puissants, solos incendiaires et cris gutturaux se mêlent, au fur et à mesure que les groupes défilent, aux hurlements de joie d’un public, visiblement, en manque de décibels après l’année écoulée.
Les sets courts (30 minutes) mais intenses ont permis de goûter à un large éventail de styles... du stoner fuzzy, au death metal le plus sombre, faisant de cette première journée un terrain d’explorations sonores pour les curieux comme pour les plus fidèles. Les files d’attente pour les stands de bières et autres breuvages, aux alentours de la scène, se forment rapidement ; les festivaliers jonglant entre se désaltérer et ne rien manquer de la programmation en ce début d'après-midi ! Il est temps pour moi d'aller me restaurer un peu et c'est vers une salade fraîcheur que je jette mon dévolu. Accompagnée des hommes de Bastonne!, nous allons nous poser à l'ombre des tables du Metal Corner !
Oui, je ne suis pas venue seule et heureusement ! Bertrand a vécu cette édition avec moi et il a aussi ses mots à lui :
"Le Hellfest, c'est quatre jours en Enfer ! Bruce Willis peut bien se tenir. Lui, il a survécu une journée en enfer (célèbre film américain)… moi, j’ai survécu quatre jours en enfer ! Voire six, si on compte le "Off By Leclerc Clisson" .
C’était mon premier Hellfest, et en plus en tant que média. Vous savez, ces fameux "privilégiés" avec leur accès rapide aux toilettes (sans la file interminable), un service express au bar et ce fameux salon VIP, un genre de lounge gothique moderne avec piliers et lustres décorés de dizaines de têtes de mort. On pourrait croire que c’est le grand luxe…Mais le média, lui, galère dans un espace presse où même la Purple Stage passerait pour une salle climatisée. On bosse, on sue, on court, on shoote, et franchement, on n’a même pas toujours le temps de faire une pause pipi !
C’est entre 16 et 20 kilomètres de marche par jour, à crapahuter sur le site pour tout voir, tout sentir, tout entendre. Parce que c’est ça, le vrai Hellfest : des kilomètres à pied pour ne pas rater une miette de ce festival hors-norme. Ce n’est pas qu’un événement, c’est un pèlerinage sacré, une cérémonie obligatoire pour tout métalleux qui se respecte.
Avant d’attaquer le vif du sujet, je tiens à remercier, sincèrement, toutes les petites mains qui bossent dans l’ombre et qui font du Hellfest ce qu’il est. On lit ça dans tous les reports, et c’est normal : sans eux, le festival ne serait jamais ce qu’il est aujourd’hui.
Jour 1 : Entrée dans la fournaise :
Le pèlerinage commence dès les navettes, à l’est ou à l’ouest, ou même directement depuis le Easy Camp pour les plus motivés. Là, en une fraction de seconde, on reconnaît les festivaliers qui vont s’installer devant les mainstages à 11h du mat, histoire d’avoir la place parfaite pour voir leur groupe fétiche en fin de journée ; et puis il y a ceux, qui préfèrent aller de scène en scène, curieux de tout, prêts à découvrir de nouveaux groupes, à se laisser surprendre. Je prends le parti de faire parti de ceux-là et c'est donc là que je vais concentré la majorité de mon temps ! "

Les navettes du Hellfest entre le parking "Ouest" et le site font la liaisons toute la journée gratuitement ; pour le parking "Est", il faudra marcher !
Entrons dans le vif du sujet...
Ce jeudi qui pose les bases d’un Hellfest incandescent et marque l’ouverture officielle de ce " Hellfest Out of Bounds " , avec une journée déjà massive grâce à une programmation oscillant entre, metal alternatif, gothic metal, les riffs symphoniques d'Apocalyptica et de Korn en tête d'affiche pour sublimer cette première soirée !
Cette journée du jeudi confirme l’expertise d’un festival qui ne cesse de se réinventer, même après vingt éditions, afin d'améliorer l’expérience de " ses " publics tout en restant fidèle à son identité : un sanctuaire du metal où la convivialité se mêle à l’énergie brute des décibels.
Pour l'heure, il n'est pas loin de 16h ; j'ai à peine le temps de faire l'aller-retour dans le pit photo pour Skindred car j'ai rendez-vous à 17h à la Hellstage pour ce groupe marseillais que j'aime tant : Blooming Discord ! Karim, l'élément central du groupe et d'une gentillesse et d'une bonhomie communicatives, embarquant toute sa bande dans un même élan de générosité ! Et pour ne rien gâcher, j'aime leur son. J'ai prévu une interview " Sortie de scène " à la suite de leur set ! Comme attendu, ils ont fédéré les curieux et les fans de la première heure, adossés à la barrière pour ne rien manquer de leur prestation ! J'en profite aussi pour faire un petit tour à l'Extrêm Market pour saluer les copains et me procurer, comme chaque premier jour du festival, une ou deux affiches de " l'Atelier Du Grand Chic " avant le sold out ; j'ai eu un coup de cœur pour la lithographie de Korn et celle de Judas Priest, en grande fan que je suis !
L'interview des marseillais de Blooming Discord :
Cette entrevue bouclée, je poursuis ma déambulation vers la Purple House pour en découvrir le concept ! De chaque côté de l'entrée il y a un bar : qu'elle riche idée de ne pas rester enfermé ! Je m'enfonce dans l'entrée, et c'est assez original, car j'ai l'impression, avec tout ce noir, de pénétrer, à la fois , dans une discothèque et... une tente Quechua (vous savez, les noires, celles qui te protègent de la lumière et du soleil ! Bref, les campeurs comprendrons ! ... ). Au milieu, une cage grillagée est posée, et à l'intérieur s'exécutera un groupe, un duo, une animation... C'est là que Matthieu (champion galactique de Air Guitar, animateur de la spécialité sur les Warm-Up du Hellfest mais pas que...) a départagé les Losers de Air Guitar 2025, tout un programme !
Les toilettes sèches ont trouvé un nouvel emplacement très judicieux, sur le côté de la Purple et laissent place maintenant au nouveau stand Savage Land ! Un endroit tellement chill et ombragé, qu'on y passerait la journée ! Mais ça, on en reparle plus tard...
En repassant devant le stand ESP, je vois un attroupement de metalleux et si j'ai bien compris, c'est un concours de celui qui criera le plus fort ! "So Hellfest" quoi ! Des animations variées y sont prévues tout le week-end !
Il va être tant pour moi de rejoindre le site concert et pour la première fois, après toutes ces années, je décide de passer par la Cathédrale ! Elle est là, à quelques mètres, et se dresse en fond, entourée de blasons, comme un Graal, La porte de l'Enfer, celle qu'il faut franchir pour espérer entendre les sons que nous sommes tous venus chercher !
Pendant ce temps, Bertrand est déjà devant les scènes prêt à de capturer les premiers moments ! J'ai le pass photo, donc l'autorisation d'entrer dans les pits mais pas lui ; il faut être un grand média pour prétendre à plus de pass. Pas grave, nous avons travaillé plusieurs jours en amont pour organiser nos plannings ! Je sais, par expérience, que beaucoup de choses vont bouger, qu'il y aura des retards sur des interviews, des difficultés d'accès à certaines scènes selon les heures etc. Mais nous ferons au mieux et privilégiant la qualité à la quantité.
C'est notre crédo !


J'ai prévu d'aller dans le pit pour Airbourne.
Les australiens, infatigables, aiment faire rugir le public avec leur hard rock survitaminé, leurs solos acrobatiques et leur énergie brute. Un groupe que j'affectionne. Ils se produisent à 19h30 sur la MainStage 1, et en tant que photographe, mieux vaut arriver assez tôt dans la file ! C'est toujours un plaisir de revoir les collègues ; pour certains, nous nous croisons régulièrement sur d'autres festivals. Je suis en place 45 minutes avant. Le show débute, et la première vague de photographes passent : d'abord les " Prio " , ensuite nous, par vague de 20 à chaque fois ! Normalement nous serons sur la vague suivante... Un jeune photographe tente de passer devant les gens déjà présents, mais se fait immédiatement interpeller par d'autres :" ici, quand tu arrives, tu respectes et tu te mets derrière le dernier de la file "... Alors à sa décharge, il arrive parfois de ne pas savoir où la file se termine car les festivaliers se posent aussi au milieu de nous, à la recherche d'un peu d'ombre (Une séparation barrière, pourquoi pas ? ). On discute un peu et je lui explique que parfois les choses se jouent à une place ! Q'u'il m'est même arrivé à moi de ne pouvoir rentrer dans le pit car le quota accepté par le management était atteint ! Mais je ne savais pas qu'il allait en avoir l'expérience avec Airbourne !! Seconde vague de photographes qui passe et ça s'arrête net devant moi. Je ne m'inquiète pas plus que ça d'autant que je profite du spectacle incroyable qui se déroule sous mes yeux ! Le frontman-chanteur-guitariste, Joel O'Keeffe, porté sur les épaules d'un gars de sa sécurité, fend la foule, guitare en main, sans faire trembler son jeu ! C'est hallucinant ! Il fait 38 degrés à l'ombre, il dégouline et nous aussi, mais il va quand même se réchauffer au milieu de cette densité de corps transpirants ! Je vois à peine sa tête dépasser, jusqu'à ce qu'il arrive à ma hauteur et me frôle (moment que j'ai capturé en vidéo live) pour réintégrer la scène !
J'ai tellement hâte pour le coup que ce soit mon tour de shooter !
Le titre terminé, nous attendons le signal des bénévoles pour nous faire entrer dans le pit.. Mais pour l'instant rien ne se passe ! Les bénévoles jettent des regards vers la sécurité scène, questionnent mais toujours rien... À la moitié du titre, nous sommes encore là, à attendre ! Puis, un signe de croix avec les mains nous annonce que c'est " mort " ; on ne saura jamais pourquoi (peut-être un peu trop de slammeurs), mais voilà ma première déception ! Attendre aussi longtemps pour rien, c'est toujours frustrant ! Je me retourne vers le jeune photographe et lui dit "tu vois typiquement l'exemple ! " . Que faire ? Rester ici, en début de file pour le groupe suivant (que je n'avais pas prévu dans mon planning), ou partir ? Je reste pragmatique et reste sur place pour Imminence ; ce n'est pas spécialement mon style mais je ne reste pas fermée ! Finalement je ne ressorts pas déçue du tout. J'ai aimé leur énergie et la présence de ce violon ajoute une identité au groupe ! Je ferai d'ailleurs une photo pendant leur show depuis la grande roue !
En prenant des nouvelles, je sais que Bertrand a vu Black Pantera (Hellstage), Seven Hours After Violet (M2) et Street Dogs (Warzone). D'ailleurs, il a son avis sur ce qu'il a pu voir !
Bertrand : Mon running order est prêt. Vous savez, ce petit planning qu’on fait tous, qu’on imprime, qu’on stabilote… et qu’on suit à moitié. Mais j’avais coché Chat Pile pour le jeudi sous la Valley, et ça, c’était un excellent choix. Ce gars, sur scène, c’est comme au McDo : «venez comme vous êtes ! ». En tee-shirt et bermuda, qu’il retire d’ailleurs rapidement, il se pointe pieds nus, fait ses allers-retours sur scène comme s’il était dans son salon. Peut-être le seul du festival à jouer pieds nus ? En tous les cas, le son est là, l’énergie aussi. Respect Chat Pile, c'était pile poil !
Mais ma journée a commencé un peu plus tôt, sur la Hellstage, avec Black Pantera. Je voulais voir s’ils avaient encore l’énergie après leur prestation au Hellfest Le OFF , la réponse : OUI ! Et même plus. Un démarrage au taquet, de quoi me mettre en forme pour la journée !
Je poursuis ensuite vers la Mainstage 2 pour voir Seven Hours After Violet, le projet solo de Shavo Odadjian (System Of A Down). Et là, j'ai une légère déception. Je me suis ennuyé. Ça m’a rappelé un rendez-vous Meetic : beaucoup d’attente et pas de suite. Pas grave, je me reprends avec un détour par la Warzone, pour aller tâter le terrain avec Street Dogs. C’est pas le feu auquel je m'attendais, mais ce groupe de punk a assuré ! Le public devant était là, ça pogotait gentiment, l’ambiance était cool, sans excès mais sincère.
Petit retour sur la Mainstage 2 avec Imminence. Du bon metalcore, comme j'aime, pour se remettre d’aplomb !
Je me décide à affronter l’Altar pour Whitechapel, et là je reçois une GROSSE CLAQUE DANS LA TRONCHE. ! La chaleur, la puissance, le growl de Phil… tout était parfait. Une conclusion monumentale pour ce premier jour !
Petite pensée pour ceux qui attendaient Korn ou Electric Callboy, mais moi, je voulais pas louper Furies le lendemain matin à 10h30 pétante, il faut savoir faire des choix...

Je fais volontairement l'impasse sur Rise Of The Northstar (ROTN) que j'ai eu l'occasion de shooter très récemment.
Ce groupe marseillais adepte de mangas japonais et un décorum à voir absolument pour les novices, mérite un détour, mais ce sera sans moi cette fois-ci !Viendra ensuite Till Lindemann, lefrontman du célèbre Rammstein, venu défendre son troisième album solo ; tout de rouge vêtu, il ne laisse personne indifférent : soit on aime, soit on rejette. Je n'ai pas d'avis tranché car je n'ai pas approfondi plus que ça sa carrière solo ! Et de toute façon, je n'ai pas l'autorisation d'aller dans le pit (il fallait être sur liste en amont), je verrais donc quelques moments depuis la grande roue ! Tout est magique depuis là-haut !
Une fois redescendue sur le plancher des vaches, je pars en direction de Monkey3 et Orange Goblin à la Valley ! Je traverse donc, pour la première fois du week-end, cet havre de paix et de détente qu'est le Muscadet ! Il n'y a pas foule dans la file du pit photo ; nous échangeons entre collègues avant qu'on nous donne accès à notre terrain de jeu ! On a beau dire sur le stoner quand c'est bien fait, bah c'est bien fait ! Monkey3 a pincé mon cœur comme ils ont pincé les cordes de leurs guitares ; quand je revois leur set sur "Arte concert ", j'en ai la larme à l'oeil ! C'est un voyage musical, c'est thérapeutique et ça se passe ici et maintenant ! C'est le "Jazz in Montreux du Hellfest ! " Il n'y a pas un centimetre carré d'espace devant la scène ; bon sûrement que certains sont là aussi pour accueillir les mastodontes qui vont suivre, mais n'empêche, personne ne peut rester insensible à M3 !

Le truc avec la Valley, c'est quand tu y es, tu y restes ; c'est que nous sommes un peu enclavés puisque nous ne pouvons sortir que par un seul côté. C'est pour moi, le point négatif de cette scène, et c'est pour cela que peu de photographes s'y risquent ! On marche déjà pas mal toute la journée, si en plus on galère pour ressortir...
Ça tombe bien, j'avais l'intention de rester là pour Orange Goblin !
Et puis, j'aimerais bien manger un bout avant de continuer ! Liàm, me rejoint et me propose de me prendre de quoi me substanter ; c'est adorable ! On se cale et je déguste avec envie mon burger "végé " : une galette de pomme de terre à l'intérieur (c'est pas vraiment l'idée que je m'en faisais ) et des frites, c'est beaucoup trop pour mon "summer body " ! Rendez-moi, que diable, mon Indien !
Mes mains graisseuses nettoyées, je vais pouvoir poursuivre tranquillement cette fin de soirée...
Une légende du stoner metal en tournée d’adieu : Orange Goblin !
Ils nous ont livré une performance survoltée, à l'image de leur stoner metal, et dans le cadre de leur tournée d’adieu ! Dès leur arrivée sur scène, Ben Ward, souriant, imposant, a pris la Valley dans sa main, haranguant la foule et l’invitant à se rapprocher. Avec sa voix rugueuse et son charisme naturel, il a lancé les hostilités sur " Red Tide Rising " ,et transformant la scène en un temple du riff gras. La formation a revisité ses classiques avec une rage intacte, prouvant que quatre musiciens suffisent à faire trembler les fondations du festival !




Le nu-metalde Korn tenait la tête de cette première soirée sur la MainStage 1, promettant un set puissant, mêlant classiques rageurs, hymnes générationnels et nouveaux titres. Avec leurs lignes de basse vrombissantes et la voix écorchée de Jonathan Davis, Korn a rappelé pourquoi ils restent incontournables en live. C'est aussi sur liste, alors je décide de faire une pause au VIP.
Mon regret, ne pas pouvoir rester pour Electic Colboy... Malgré certaines critiques, ils me mettent les frissons à moi ! J'adore, c'est metal-Pop, punchy, gai et oui, ils ont largement leur place au Hellfest !
Il y a aussi tous les groupes sur les quatre autres scènes !
Habituellement, La Temple est ma seconde maison, que j'alterne facilement avec l'Altar... Mes plus belles découvertes musicales, ce sont sur ces scène mythiques que je les ai faites ! Psykup en tête ! Et cette année, sur le papier, il y a du lourd ! Mais alors, pourquoi partir ? Parce qu'ils jouent tard (Electric Colboy) ; ils clôturent la journée du jeudi et que je n'ai pas encore dîner (ce que je vais faire en me rendant au VIP) et qu'en rentrant chez mon petit couple de retraités, je dois encore vider les cartes SD sur disque dur, recharger tout le matériel pour le lendemain, me doucher et accessoirement dormir ! Il sera pas loin de 3 heure du mat' quand, enfin, je peux éteindre mon Mac pour dormir 6 Heures ! Bref. Un petit soft au bar et puis s'en va !

Vu depuis la grande roue sur l'espace "food" entre la Valley et la Warzone
" Day by day ", telle est ma devise !
Une nuit passée, un corps rechargé, un petit déjeuner vitaminé et let's go vers l'Enfer " jour 2 " !
C'est vendredi, et c'est la journée de la Femme ! Non pas la nôtre, celles qui se produisent sur scène ! Donc ne soyez pas étonnés de voir plus de meufs et j'ai envie de dire : c'est pour notre plus grand plaisir !
Une journée marquée par l’audace, la diversité et l’émotion...
Sous un soleil implacable, nous promettant un 39 degrés bien mérité, la deuxième journée s'annonce, à la fois festive et exigeante en terme de boulot ; entre conférence de presse, interviews, on ne va pas chaumer...
J'ai demandé à Bertrand d'être là à 10h30 pour une captation vidéo de Furies : je les ai en interview un peu plus tard et c'est toujours sympa d'ajouter un bout de set dans les vidéos ! À la même heure, sur la MainStage, Sun Brutal (Pop) se produit ! Tant pis, on ne peut pas se démultiplier.
Donc, le groupe parisien Furies a ouvert la journée sur l'Altar avec une prestation marquant les esprits dès les premières minutes du set. Emmené par une Cheyenne charismatique au chant, le quintet a livré un set énergique et parfaitement calibré, mêlant influences hard rock, heavy et thrash dans une alchimie redoutable. C'est trente minutes de set, il faut donc tout envoyer et c'est ce qu'ils ont fait avec brio !
Titres joués : Furry Tale – Stars of Burning Lands – Poisoned (feat. Brittney Slayes) – The Fortune’s Gate
Je ne pourrais pas assister à la conférence de presse de Royal Republic, pourtant notée sur mon planning car j'ai rendez-vous à la même heure avec Furies !
Interview de Furies au Hellfest :


Furies après notre entrevue au VIP et le groupe en live sur le stand ESP (Hellcity)
Ce vendredi a offert aux festivaliers une programmation riche en contrastes, mettant à l’honneur les voix féminines sur la Mainstage 2, tout en laissant place à des performances puissantes et inattendues sur les autres scènes.
MUSE : ovation ou incompréhension ?
La présence de Muse en tête d’affiche a divisé. Si la scénographie était impressionnante, beaucoup ont pointé du doigt une déconnexion avec le metal pur et avec l’ADN du Hellfest. Le groupe a livré un set dense, mais les mélodies complexes et les structures pop-rock ont laissé une partie du public perplexe. Une performance qui interroge sur les limites de l’éclectisme dans un festival metal, ou plutôt de musiques extrêmes. Pourtant, et c'est toujours là qu'on sent que les choses ne sont pas si simples, les MainStages ne désemplissent jamais une fois le soir venu ! Des retours que j'ai obtenu : malgré une setlist revisitée pour être calibrée "Hellfest", le son n'était hélas pas au rendez-vous ! Je ne mettrai pas ma main au feu sur ça, étant donné que sur toutes les tournées que j'ai pu faire du groupe, je n'ai jamais rencontré ce genre de souci.
Le Hellfest a brillamment mis en lumière les formations féminines avec une programmation variée :
Furies - Epica - The Warning - Nervosa - Within Temptation - Heilung - Kittie - Spiritbox - Charlotte Wessels - Future Palace - Amira Elfeky - Sun Brutal - Jinjer - Walls of Jericho - Poppy.
Du metal symphonique au punk hardcore, en passant par la folk ou le rock alternatif, les artistes féminines ont démontré toute la richesse et la pluralité de leur univers. Le Hellfest a su leur offrir une visibilité large et bien méritée, dans une ambiance respectueuse, au même titre que ces messieurs ! Bravo !
Pour ma part, je mange vite fait au VIP et je m'en vais prendre la température sur le Hellcity. Je laisse Bertrand sur le site concert :
Bertrand : Girl Power, Doom médiéval et Claques musicales !
"Réveil un peu brutal ce matin, mais pas question de louper Furies ! 10h30 à l’Altar, faut s’accrocher, surtout après un premier jour bien chargé. Et là, surprise : la Temple est déjà bien remplie. Tous les fans de heavy metal sont venus en force, motivés comme jamais. Franchement, à une heure aussi matinale, je m’attendais à trois pelés et un chevelu… mais non. Et heureusement, car Furies a littéralement mis le feu. Une prestation carrée, énergique, qui te donne la patate pour la suite de la journée. Un très bon début.
Je décide de rester dans une vibe "journée 100 % women" et de tracer vers la Valley pour découvrir Castle Rat. Un groupe au style doom médiéval, ambiance capes, épées et riffs lourds. Bon, perso, c’est pas mon univers musical favori, mais j’y vais sans préjugé. Et j’ai bien fait : même si ce n’est pas mon kiff absolu, la mise en scène, le son, et la passion des musiciens m’ont accroché. C’est pas toujours le genre qu’on écoute dans sa bagnole, mais en live, c’est une autre histoire.
Je reste sous la Valley ; on commence à s’y sentir bien, et là, révélation : Dirty Sound Magnet. J’avais entendu le nom, sans plus, mais là… une claque psychédélique et rock, un son bien propre, un groove qui te prend à la gorge. C’est simple : je les reverrai dès que l’occasion se présente ! Un groupe à ne pas louper si vous aimez les belles surprises.
Une petite pause bien méritée dans la HellCity, où je déambule tranquillement entre les stands, les bars, les sculptures métalliques géantes. Chaque coin du site est un terrain d’expression pour des artistes passionnés. Un vrai travail d’orfèvre, de détails, de sueur et de métal (dans tous les sens du terme). On sent que ce lieu est construit avec amour, et franchement, ça force le respect.
Je profite aussi de ce moment pour saluer la bienveillance générale des festivaliers. Des pogos oui, des slams aussi, mais toujours dans le respect et la camaraderie. Un état d’esprit qu’on aimerait voir partout. Et évidemment, un grand respect à tous ceux qui bossent sur le festival. Les bénévoles, les techniciens, la sécu, les stands, les mecs qui nettoient... Vous êtes l’âme de ce fest.
Bon, retour à la musique. Petite parenthèse surprenante : je m’arrête pour écouter Pogo (électro... ?). Oui, vous avez bien lu. Curiosité ou erreur de parcours, je ne sais plus trop, mais ça fait du bien de changer d’univers quelques instants. Puis je retourne dans le dur avec un enchaînement de valeurs sûres : Trollfest, Exodus, Sacred Reich… Des groupes qui, à leur manière, font partie de la colonne vertébrale du fest. Solides, efficaces, sans fioritures.
Et puis arrive Muse. Le groupe qui fait débat. Alors, je tente. Je vais voir. Mais honnêtement, j’ai pas tenu longtemps. Je me suis retourné et j’ai filé direct à l’Altar. Bonne intuition : j’ai terminé la journée comme je l’avais commencée, dans la sueur et les riffs. "
Un festival, ce sont aussi des sourires qu'on nous offre et qui nous reboostent !
Je suis donc sur le Hellcity, et j'ai le bonheur de voir arrivée, toute hurlante, la Gardienne des Ténébres ! Elle se balade de temps à autre, animée par des techniciens chevronnés. Un cordon de sécurité est établi tout autour de la créature ; et puis, la voilà qui hurle ! Tout doux ma belle, personne ici ne te veux de mal ! Sa colère se transforme en rage et nous recrache une fumée colérique et humide ! Je me planque sous le parasol d'un stand pour éviter de ruiner mon matos !
EPICA : une performance magistrale sous le soleil de Clisson !
Le début de soirée arrive vite, c'est le moment où le moral monte en flèche ; les températures redeviennent raisonnables, la lumière du soleil donne une couleur particulière au-dessus de nos têtes et surtout, j'attends avec impatience Epica !
Je passe parmi les premiers dans le pit ; il faut trotter jusqu'à la MainStage 2 et prendre position. La scène est super haute et souvent les groupes sont reculés ! Avoir avec soi son long zoom est nécessaire, ainsi que du muscle dans les bras ! Simone Simons est apparue avec élégance, vêtue de noir et lunettes de soleil, saluant la foule avant de lancer les hostilités avec "Cross the Divide". Malgré une chaleur écrasante, le groupe a livré une prestation carrée, ponctuée de circle pits, de headbangs, et même d'un wall of death sur "Consign to Oblivion" !
Je fais le max le temps d'une chanson pour immortaliser des moments et ressors de là, bien décidée à obtenir mieux ! Je vais fendre la foule compacte, jusqu'aux barrières et obtiens de l'aide sur les épaules d'un festivalier pour avoir un point de vue optimal ! Mark Jansen, fidèle à lui-même, a insufflé une énergie brutale avec ses growls, tandis que Coen Janssen, derrière son clavier rotatif, n’a pas manqué d’interagir avec la foule, provoquant des cris et des applaudissements nourris. Tout le monde est conquis !
Epica, un groupe où l'on sent une grande alchimie entre eux et qu'ils savent nous retransmettre !
Voici la stelist :
- Cross the Divide
- Victims of Contingency
- The Last Crusade
- T.I.M.E.
- Arcana
- Unleashed
- Fight to Survive
- Cry for the Moon
- Beyond the Matrix
- Consign to Oblivion



J'abandonne un peu les MainStages et débute ma traversée de la foule en sens inverse ! C'est toujours plus simple dans ce sens, bizarrement...
Le festivalier a chaud mais le Hellfest a tapé fort niveau organisation et gestion de cet élément, qu'il améliore d'année en année !
Sur le côté de la MainStage 2, un bénévole est préposé au rafraîchissement des festivaliers, aidé d'un simple tuyau ! C'est d'ailleurs la même chose côté scènes où c'est Pascal Maufret, chef des Hellmenbers ((sécurité barrières qui réceptionnent les slammers en bout de course, aimé de nous tous) qui officie, tuyau d'arrosage en main !
Derrière la régie des grandes scènes, un espace chill, la grande roue, les Hellsnacks, un bar, un point de vente de bouchons d'oreilles, sont mis à disposition ; les allées permettent une circulation mieux organisée, tandis que le moindre carré d'herbe est pris d'assaut par les festivaliers, qui y trouvent là un moyen de se poser, de manger, de faire une sieste semi-réparatrice ; j'ai l'habitude d'aller vite et de les enjamber sans heurts ! Les déssoiffeurs circulent pour remplir les gobelets du nectar habituel.
Je file vers l'Altar dans l'attende d'Exodus...


Et là, c'est le drame !...
Un festivalier irrespectueux enjambe notre file d'attente, alors qu'il y a largement la place de passer deux photographes plus loin, et de sa grosse godasse, fait tomber mon objectif monté sur mon hybride et s'enfuit ! Résultat : la vitre pare-soleil est cassée, mon reflex ne répond qu'à moitié aux commandes. Je pense à " la loi de Murphy ", retenant mes larmes et je m'engage dans le pit (tous mes réglages devenus obsolètes) avec mon objectif dont il ne reste que la moitié du verre ! Tant bien que mal, j'essaie d'obtenir quelque chose... Tant pis, d'autres photographes pourront retranscrire le moment Exodus !




J'essaie de rester positive malgré ma mésaventure et me rend au bar VIP pour prendre un soft et souffler un peu ; non sans avoir retrouver mon Indien : le meilleur food du Hellfest, pour moi !
Bertand lui est toujours par-ci ou par-là ; de toute manière, aujourd'hui il a sa voiture pour rentrer et je vais le devancer !



Samedi 21 juin, des têtes d’affiche entre puissance et nostalgie :
Déjà quatre jours que nous sommes en action, et le troisième jour du festival clissonnais ! J'embarque avec moi mon programme du samedi ; dessus y est notées les interviews prévus, les conférences de presse (peu cette année ; tant mieux car c'est intenable sous la tente presse ! ) et les concerts que j'aimerais immortaliser. Comme souvent, rien n'est jamais certain... Bertrand a son programme aussi, les interviews et conférences en moins.
Ce soir, il y aura mon groupe préféré de la journée, Judas Priest, mais je ne pourrai pas aller dans le pit ; oui, ils sont aussi sur " liste " (snif).
Nous apprenons que Savage Lands sera en conférence de presse à 14h ; mais je n'oublie pas que j'ai NEwTT en interview à 14h30 et qu'ils jouent sur la Hellstage à 19h10.
Mais dans l'immédiat, je vais prendre la température du festivalier du samedi sur le Hellcity ! Ça va brasser du monde aujourd'hui, c'est le week-end et pas mal de locaux feront le déplacement. J'écoute un peu ce qu'il se joue sur la scène du "City" tout en déambulant à la recherche d'animations... J'entends au loin une démo ESP, et c'est le signal pour moi de retourner en presse pour manger un bout, avant la conférence de presse ! La restauration au VIP, c'est frais, équilibré et varié pour un coût raisonnable.
Depuis plusieurs années, ce sont les mêmes prestataires qui prennent soin de nos estomacs !
Il est l'heure d'entrer dans la fournaise et d'accueillir chaleureusement Sylvain Demercastel, co fondateur de Savage Land et accessoirement, membre du groupe du même nom ! Il est accompagné du groupe Heilung et de l'équipe "jeune", des bénévoles de l'association, force de propositions et d'actions ! Conférence filmée.
Sylvain nous invite à rejoindre le stand Savage Land vers 16h00 pour une dédicace spéciale avec Heilung ; à cette occasion, des affiches dédicacées seront offertes aux mille premiers ! Je serai là, comme prévu, un peu après 16H00 et j'en profiterai pour faire une interview Live Instagram avec le co-fondateur.
En cette nuit du solstice d’été, Heilung a offert au Hellfest un moment inoubliable, rappelant que la musique peut être un pont entre le passé et le présent, entre la terre et le sacré. Un set qui a marqué cette édition 2025, confirmant Heilung comme l’une des expériences live les plus uniques et spirituelles de la scène actuelle, en plus d'être investi dans "Savage Land" : Ils reversent un euro par ticket de concert vendus à l'organisation !
Il est temps pour moi de retourner rapidement vers la zone Presse ; j'y suis attendue. Une petite photo au passage devant la Hellstage...




De l'eau, de l'eau, de l'eau ! Il me faut rapidement de l'eau !
Ça tombe bien, je vais interviewer NEwTT à l'ombre du bar VIP, et j'en profite donc pour acheter une bouteille bien fraîche ! Je suis contente de retrouver Maëliss, la girl de ce quatuor ! Le groupe étant très demandé, il se divise en deux pour honorer ses rendez-vous ; je suis en bonne compagnie avec Lionel et Mathieu, respectivement batteur et guitariste :
Pas de temps à perdre ! Ma journée est loin d'être finie... Je n'ai toujours pas eu l'opportunité de me rendre sur le site de concerts...
Je range mon matériel dans mon sac et en levant la tête, j'aperçois, un visage qui ne m'est pas inconnu... Mais oui bien sûr, c'est Florian ! FlorianOn Air ! Je suis son compte depuis quelques années ; il y décrit les restaurants, fast-foods, food-trucks et autres mets où le mot "food" figure en bonne place ! Avec tout ce qu'il mange, je le trouve rayonnant et plus svelte qu'attendu ! Je vais à sa rencontre et échangeons quelques mots. Je lui explique ce que nous faisons chez Bastonne! et lui propose une " interview-chill " qu'il accepte de bon coeur !
J'enchaîne mes interview avec ADX ! Un groupe de speed et heavy metal aux quatre décennies de carrière ! Ils sont là pour défendre leur dernier opus, " l'Empire du Crépuscule ". Une galette que Bastonne! a aimé écouter. Ils ont eu le courage d'ouvrir les MainStages ce matin à 10h30 et ont su fédérer les fidèles et les lève-tôt venus découvrir le groupe !
Voici notre entrevue :
Est-ce que j'ai déjeuné ? Il est 16h00, je vais rapidement manger un bout au resto VIP...
Je repars sur le Hellcity car j'ai promis une interview live Instagram avec le directeur France (que j'ai rencontré devant mon plat de pâtes ! ) de l'association Love Shelter de la SPA, qui tient un stand près d'ESP Guitar ! Il y a des goodies, des jeux-concours ( pour gagner la guitare signée d'Ultra Vomit ! Le quatuor devait jouer ici cette année mais les ennuis de santé de Foetus en ont décidé autrement), des ateliers de confection de "doudous" éthiques, un mur d'adoption etc. L'équipe est très motivée à rentabiliser, (plus ou moins (selon les retours sur place), son week-end pour subvenir aux besoins d'un refuge !

Pour l'heure, je retourne chez Savage Lands pour cette interview live. À peine assise, je reçois un coup de fil : "Bonjour oui ? " à l'autre bout du téléphone " Salut, c'est Angie pour l'interview de Sun Brutal, t'es là au VIP ? J'arrive de suite ! " . Déjà 17h00 ! Je rebrousse donc chemin aussi rapidement que possible ; on m'a indiqué qu'elle se trouve sur la terrasse haute du VIP, attablée dans un coin, sous un parasol ! Je dépasse cette fontaine rouge et la repère, assise, entrain de savourer un plat !
" Bon appétit, Karoline ! " . Après les salutations d'usage et sincères, nous pouvons débuter notre échange que voici :
Nous nous quittons, non sans recevoir quelques compliments du management pour cette interview " de qualité ", me confiera-t-il ! C'est très gratifiant ce genre d'appréciations sur le travail effectué en amont pour préparer cela !
À la suite de ça, j'avais prévu de faire une captation de la prestation de NEwTT sur le City, suivie d'une interview "sortie de scène" ; rendez-vous est pris pour 19h00. Je suis donc là, à la barrière, les regardant faire de mini-balances...Mais il s'avère qu'ils débutent leur set à 19h10 ; il est donc pour moi impossible de rester plus longtemps sur place! Etienne Bianchi, lead de Shaârghot, m'attend lui aussi pour notre entrevue !
C'est toujours un plaisir de le revoir ; bon, je dois avouer que nous nous sommes croisés très souvent, jusqu'aux caisses du Leclerc Clisson !
C'est un groupe que je suis depuis leurs débuts ; j'ai eu la chance de les voir en concert ultra privé il y a quelques années. Lorsqu'il passe dans le coin près de chez moi, je n'hésite pas à faire le déplacement ! C'est un groupe d'électro-punk, avec un univers, dont j'ai bien conscience, ne parle pas à tous ! Mais vivre une expérience live Shaârghot fait souvent changer d'avis !
Je le confesse, je suis un peu claquée ! La canicule n'aide pas trop à garder l'esprit 100 % opé ! On fait au mieux !
Les interviews, c'est fini pour aujourd'hui ! Je m'en vais vite rejoindre le pit photo pour Savatage ! Là encore on a affaire à la vieille garde venue tout droit de Floride (US) ! Franchement, ça a de la gueule ! Moi de toute manière, j'aime le heavy, vous l'aurez compris ! Pas que, mais ça fait partie de mes bases classiques ! Puis y'a pas à dire, ça en jette et le public agglutiné devant les MainStages ne s'y trompe pas ! Les températures sont encore lourdes et ça ne va pas se rafraîchir avec les bands qui vont suivre ! En commençant par le duo légendaire Joe Satriani et Steve Vai, réuni sous le nom Satchvai Band , ont offert une masterclass électrique ! Les deux maîtres de la six-cordes ont livré un set instrumental d’une intensité rare ! N'oublions pas que Joe a eu une certain Kirk Hammett comme élève ! Il est considéré comme l'un des plus grands virtuoses de guitare au monde, s'il vous plait ! Je l'entendrai de loin car je me prépare pour LE groupe que je ne raterai sous aucun prétexte...
Prenons des nouvelles de Bertrand, puisque nous avons fait un chassé-croisé durant cette journée !




Bertrand : Jour 3 – Du Stoner au réveil, du Black qui tabasse, et de la prog céleste !
"Et bim ! Troisième jour. On commence à sentir la fatigue, mais pas question de ralentir...
Je me pointe à 10h30 sous l’Altar pour Vestige. J’étais curieux, et je ne suis pas déçu : bon set, bonne présence, et un public déjà bien motivé. Ces gars-là ont un vrai potentiel. Je leur souhaite une belle route.
Direction ensuite la Valley, fidèle camp de base, pour le retour de The Midnight Ghost Train. Rien de tel qu’un bon vieux stoner bien gras pour te réveiller. C’est un peu comme un café . Je me reprends même un deuxième expresso avec Mars Red Sky, qui envoie du lourd. Du lourd bien planant, bien pesé. Je suis rechargé à bloc.
Je change d’ambiance et fonce sous la Temple pour Tryglav. Du black métal pur et dur, comme je l’aime. La violence, l’atmosphère, la puissance : tout est là. Je suis conquis. Et juste derrière, Agriculture vient enchaîner avec une claque post-black, transcendant. Franchement, c’est pour ce genre de groupe que je suis venu au Hellfest. C’est ça le but : découvrir, être surpris, être transporté.
Je me pose ensuite à la Warzone pour Stick to Your Guns, petite pause punk bien placée. Franchement, ça tabasse. Puis je zappe Terror et Turnstile (oui, je sais, sacrilège) pour aller voir The Ocean sous l’Altar. Bien m’en a pris. Groupe fascinant, performance millimétrée, post-metal progressif immersif. Le voyage sensoriel.
Et là, grosse montée en puissance : Vola. Ce groupe m’a retourné le cerveau. Une musique fine, recherchée, puissante. J’ai vécu une vraie expérience musicale. Inoubliable.
Je tente un retour vers les Mainstages pour voir Scorpions. Et… bon. C’est Scorpions, ok. Une carrière immense, des classiques inoubliables, mais là... trop vieillissant. Ça manque de punch, d’énergie. Ils devraient peut-être laisser leur place à d’autres groupes plus en forme. Un peu dur, mais honnête.
Heureusement, la soirée se termine par un uppercut magistral : Leprous. Nos petits norvégiens du metal prog. Quelle claque ! Une intensité émotionnelle rare. Une musique qui touche l’âme. Un des meilleurs sets du week-end, sans hésitation ! "








Bon, là c'est sérieux ! Judas Priest : Une messe heavy metal d’anthologie !
Mais... C'est sur liste ! Tant pis, je vais me caler dans la foule, devant les barrières, encore avec des festivaliers généreux pour me porter haut ! Toutes les superbes photos que j'ai faites, sont, pour le coup, pour moi ! Bah oui, quand c'est sur liste, on ne peut pas les diffuser sur nos médias sans autorisation du management etc. Donc, comme chez Bastonne! nous sommes sérieux, nous n'allons pas diffuser les plus belles photos que j'aurais prises du week-end ! Bon, juste l'emblème du groupe ! La passion ça nous fait faire de belles choses, parfois ! Mais par contre, je peux vous parler de leur prestation. : ils ont placé l'église au milieu du village ! C'est carré, à la ricaine (ils sont anglais pourtant ! ), mais c'est vachement efficace ! Des riffs de guitare en veux-tu en voilà, des solos-duos électriques, leur présence sur scène ! Tu les as en face, t'as vraiment pas envie de leur chercher des poux ! Ça tombe bien, on n'a pas envie de ça ! Je suis tellement émue que j'ai du mal encore à me dire que je les ai encore revus et entendu ! ET Rob Halford, on en parle ? Toujours impérial à 73 ans, le “Metal God” est apparu en cuir clouté, voix puissante et gestuelle théâtrale intacte. Son entrée sur "All Guns Blazing "a déclenché une ovation immédiate. Le public a repris en chœur "Breaking the Law" et "Living After Midnight", dans une ambiance survoltée, accompagné des "oh oh oh" !
Ils ont également joués des titres issus de leur dernier album "Invincible Shield" (2024) ! Et comme la journée de samedi était celle de la Pyrotechnie, flammes, et projections ont transformé la scène en cathédrale enflammée du metal !
Je suis allée sur la grande roue pour profiter du reste du set depuis les airs ! C'est sublime à la nuit tombée ! Ce monde nom de dieu ! On ne sait plus où donner de la vue tellement il y a à voir ! On a beau venir depuis des années, c'est toujours quelque chose, de voir ça en prenant de la distance !
Le meilleur point de vue, c'est bien ici ! Et si j'avais un conseil à vous donner, ce serait de faire la "grande roue" à deux moments différents : après-midi et soirée ! La perspective est tout autre lorsque les lumières, les flammes, le monde, les scènes prennent part aux décors ! Tout s'emboîte merveilleusement bien ! C'est magique !
Et pendant ce temps, Mister Rob revient sur scène avec une HD (Harley Davidson), vroum vroum, tranquille Èmile ! Bon ce n'est pas la première fois qu'il fait ça hein mais quelle classe !


Il est temps pour nous de rentrer, après un bout de "Scorpions", sur " liste " aussi.
La fatigue et la masse de choses à faire avant de dodoter un peu, me font accélérer le pas !
D'autres ont déjà commencé leur nuit, sur le site même ! Bonne nuit !

Dimanche ! Dernier jour de notre pèlerinage !
Notre logeuse est allée nous chercher des croissants pour l'occasion ! Mon petit papy aura droit à une casquette Hyraw , couleur bleue, comme il le souhaitait. Cela fait deux jours que je l'ai acheté et qu'elle m'attend chez Musclor, à l'Extrêm Market ; toujours prompt à me rendre service et chez qui je peux souffler !
Il est prévu des températures "plus douces" mais le mal est déjà fait ! Il faudra plusieurs jours pour récupérer de l'usure des corps...
Une notification de l'application Hellfest nous annonce de ne pas quitter le site immédiatement en fin de soirée ! Ça sent bon !
Il faut impérativement faire une chose, impossible à faire ces derniers jours : Passez au Sanctuaire (The Sanctuary) ! Perso, je me dois de repartir avec mon traditionnel mug Hellfest et le doudou "chauve-souris" pour mon amour de chihuahua, ma petite Shelly ! Il était absolument impossible ces derniers jours d'accéder au "Sanctuaire" tant il ne désemplissait pas !
J'ouvre ma journée avec l'interview de Deathawait (Vendredi, Hellsage : 20h15). Il fait tellement chaud dans l'espace presse, que je propose, à l'attachée de Presse Pat', de faire cela en extérieur, à l'ombre d'un parasol ! Ils acceptent de bon coeur et sont même soulagés de sortir de là, à l'air libre ! Nous nous installons à même le sol :
Là, je dois manger ! Je vais enchainer ensuite quatre heures aux mainstages ! Il faut que je sois dans la file pour 16h15 pour Eagles Of Death Metal (EODM ) qui jouent à 17h00 ! Suivi de Motionless In White, de Refused et de Cypress Hill ! Voilà mon programme !
C'est l'heure, on entre dans la fosse ! C'est Eagles Of Death Metal (connus aussi mondialement suite à une tragédie dont je ne ferai pas étalage ici... ) ! Par contre, Il y a l'avancée ,donc je m'arrête côté droit de la scène ! Elle est super haute ; je demande aux Hellmenbers si je peux prendre de la hauteur ; ils acceptent et je promets de redescendre si des slammeurs arrivent !
Le groupe débarque au son de “ We Are Family ” de Sister Sledge, donnant immédiatement le ton d’un show placé sous le signe de la bonne humeur et de la connexion avec le public. Jesse Hughes, tout sourire, a salué les festivaliers depuis l’avancée avant de descendre plusieurs fois au niveau des barrières, prenant ainsi le temps d’échanger avec les fans et de serrer des mains avec une sincérité rare sur ce type de grande scène. Un peu à la Chester !
Il a même osé lancer un petit concours de cris entre “ ladies and boys ”, donnant le ton d'une ambiance inclusive et chaleureuse, fidèle à l’ADN d’EODM. Il a rappelé à plusieurs reprises l’attachement du groupe à la France ! Ce concert a été vécu comme une célébration de la vie, du rock et de l’amitié.
Ils nous ont même offert une reprise de " Save a Prayer " (Duran Duran), un grand moment d’émotion. Je suis impressionnée par la facilité de Jesse à rester simple et ouvert ; à propager sa bonne parole ; c'est à prendre ou à laisser, et moi, je prends de bon coeur !
Eagles Of Death Metal a prouvé que le Hellfest n’est pas seulement un festival de metal extrême, mais aussi un lieu où le rock vivant a toute sa place. Un concert qui a redonné le sourire à une foule chauffée à blanc ; un set efficace, et profondément rock’n’roll !




Je retourne dans la file, remplie d'émotions, pour attendre Motionless In White.
Je regarde la suite du set d'EODM sur les écrans ; une belle claque estivale !
Déjà, si j'étais plus ou moins ailleurs, ça n'a pas duré ! L'oeil vissé à mon objectif, entrain de shooter Motionless In White, lorsque, soudain, des jets de flammes surgissent ! C'est spectaculaire ! Mais heu... ! J'ai cru que le verre de mon 70/200 allait fondre ! Je recule un peu en ayant l'impression d'être passée dans un four ! Le groupe est pas mal ! Mené par Chris "Motionless" Cerulli., leurs style mêlent metalcore, metal industriel, rock alternatif et une forte imagerie gothique et cinématographique ! Ils ne manquent pas de dynamisme et ont obtenu l'adhésion de la foule !


J'enchaîne avec le punk hardcore suédois de Refused... Je ne connais pas suffisamment pour me faire une opinion instantanée ; j'approfondirai plus tard !
Il faut que j'aille un peu me dégourdir les jambes et boire un soft ! Je déambule sur le site, sans but, juste pour observer !


Un tee-shirt Bastonne! repéré dans la foule !

Un petit passage par le Muscadet...
La nuit commence à pointer son nez et l'atmosphère devient enfin rafraîchissante ! Je traverse en direction de la WarZone que j'aime tant ! Je salue au passage le Patron Lemmy !
La Warzone l'après-midi ! Des warriors ! Ils ne sont là que pour la musique ; Des purs et durs qui, en leur temps " soulevaient la poussière " ! Même les hellmembers de cette scène extrême se préparent en amont, le regard déterminé !






Après cette balade bucolique, je décide de repartir vers la MainStage 1 pour Cypress Hill. Sur liste ; alors je vais juste profiter un peu, même si je finis par me retrouver, encore une fois, sur les épaules d'un festivalier ! Bon c'est quand même assez étonnant de voir ce groupe ici ; pour rappel, Cypress Hill c'est la fusion entre hip-hop hardcore, stoner rap, rap metal, des termes de plus en plus difficiles à identifier ! C'est marrant, parce que ce groupe, je l'ai toujours connu, d'aussi loin que je me souvienne ! Et si on part du postulat qu'ils ont collaboré avec des groupes comme, Rage Against the Machine, Deftones, Biohazard, Dr. Dre, Beastie Boys. D'ailleurs, B-Real a rappelé son passage au Hellfest en 2017 avec Prophets of Rage, soulignant son attachement à la scène metal ; alors oui, pourquoi pas ! Un juste retour aux sources...
Leur credo : la légalisation du cannabis ! C'est souvent un thème abordé dans leurs textes.
Pour ma part, je vous laisse avec Bertrand ; je vais manger un bout avec des potes, toujours au même endroit ! Je traîne un peu ,en cours de discussion avec eux, et je me souviens, subitemen, que j'ai du merch à récupérer chez Musclor avant la fermeture du Market ! Flûte, j'ai mon matos avec moi ! Je le confie à quelqu'un que j'estime de " confiance " et bien mal m'en a pris ! Après moults recherches, mon matériel a fini aux objets trouvés ! Ils n'ont jamais réceptionné un matériel aussi onéreux du week-end ! Tu m'étonnes ! Pour le coup, ils ont voulu une photo ; ce que je fais avec plaisir et un spéciale dédicace à l'indélicat...
Bertrand :
Jour 4 – Derniers frissons, dernières colères, et final en demi-teinte
Quatrième jour. Et mon corps commence à dire stop. Six jours de musique, de poussière, de kilomètres à pied; Je ne me rends sur le site qu’en début d’aprèm, où je retrouve à ma chère Valley, devenue mon refuge.
Mon premier concert du jour : Prayers. On entend les gens râler sur la présence de certains groupes ; j'étais de ceux-là concernant ce groupe estampillé "rock". Finalement j'ai passé un bon moment. Je respecte les avis et sensibilités musicales de chacun ; de toute manière, le Hellfest c'est 180 concerts ! Il faudrait être de très mauvaise fois pour ne pas y trouver son compte ! Oui, ça change, renouvelle, forcément la cible de publics à atteindre, mais tous les festivals, s'ils veulent perdurer, se doivent s'entrouvrir la porte à des styles connexes !
Je poursuis ma petite virée sous la Temple pour Unto Others. J’étais curieux, mais je décroche. Peut-être la fatigue auditive, peut-être que le son ne me parle pas. Pas grave. Je repars à la recherche d’un autre bon moment. Et je tombe sur le délire total de Gutalax. Du grind gore festif. Des slams en costumes de caca, des fans en blouse blanche... Un vrai moment de franche rigolade. Et bordel, ça fait du bien !


Shaârghot enchaîne ensuite sous la Temple. Ambiance totalement différente : dark, punk, intense et scénarisée. On passe du blanc dégueu à la noirceur extrême, et franchement, le contraste fait tout. Je valide à 100 %.
Allez, je bouge vers la Warzone où Good Riddance envoie un punk vénère, parfait pour me défouler. Puis retour aux Mainstages (on n’abandonne jamais) pour découvrir A Day To Remember. Enfin ! Mon premier concert "mainstage" que je valide ! Alléluia ! (bon, ce n'est pas le bon festival pour l'usage de ce mot, mais vous m’avez compris).
Le set terminé, je trace au pas de charge en direction de la WarZone Wall of Jericho. La foule est compacte, "access refused "! Impossible de se frayer un chemin. Je repars d'où je viens, les "Mains"! Je tente malgré tout Cypress Hill et je poursuis mes découvertes avec Falling in Reverse, ça tape, ça claque, ça fait le taff.
On y est, Le public s'entasse devant les grandes scènes ; elles sont pleines à craquer ; le retour du "nu metal" qui a bercé beaucoup d’entre nous, moi le premier. Je veux kiffer Linkin Park ! Mais mon dieu que c’est long ! L’attente, le rythme, tout est lent, pour moi l'hyperactif ! Les fans qui attendaient depuis le matin devant la M1 diront qu’ils ont vécu le concert de leur vie; et nous le savons tous, le concert d'une vie, c'est celui qui te plante là, la larme à l'oeil et que tu n'oublieras pas ! Soit 280 000 potentiels concerts d'une vie !
C'est là que Bastonne! vous laisse ! Nous, on va profiter du feu d'artifice depuis le rond-point de la guitare ! C'est sublime et tout autour, les gens restent concentrés ; assis sur la bute, devant le parvis, sur la route, à vélo... Chacun s'arrête pour vivre ce dernier moment de communion !
Nous espérons que vous avez aimé voyager avec nous à travers notre récit et que nous avons réussi notre mission : de vous plonger dans ces quatre jours dans l'Enfer du Hellfest ! Pour nous, malgré tout ce travail, c'est un véritable plaisir de revivre ces moments, et de vous les partager de la façon la plus personnelle qu'il soit !
Bastonne! tient à remercier, dans un premier temps le Hellfest, l'équipe Presse, les labels, les artistes, les bénévoles du VIP, la sécu du VIP, les bénévoles du Hellfest : de l'arrivée, à notre départ, vous avez été au top ! MERCI !!
Merci à Cédric d’Objectif Live ! Pour tous nos échanges et surtout pour l’aide que tu m’as apportée, suite à la casse de mon objectif ! Entre collègues, ça fait chaud au cœur !
Papy Willy a bien réceptionné sa casquette bleue, au petit déjeuner du lundi matin, et il en était content et fier !

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