CREEPER revient avec "Sanguivore II: Mistress of Death", un nouvel album vampirique et théâtral
Après avoir marqué les esprits avec "Sanguivore" en octobre 2023, CREEPER s’apprête à prolonger son univers gothique et flamboyant avec "Sanguivore II: Mistress of Death", prévu pour le 31 octobre 2025 chez Spinefarm Records. Ce troisième album, acclamé par la critique et les fans, ne clôt pas un chapitre comme les précédents, mais élargit l’univers narratif du groupe dans une suite thématique audacieuse.

À la manière d’un film d’horreur culte, "Mistress of Death" tisse une nouvelle trame dans le même monde que "Sanguivore", cette fois centrée sur une chasseuse de vampires traquant un gang sanguinaire dans l’Amérique puritaine des années 80. Le chanteur William Von Ghould décrit :
"Sous les néons clignotants d’un rêve lointain, un cauchemar rock’n’roll devient réalité… Mistress of Death est une chasseuse déterminée à mettre fin à cette lignée de buveurs de sang."
Le récit évoque la panique satanique qui a secoué les États-Unis à l’époque, avec des figures comme Ozzy Osbourne, Judas Priest, Iron Maiden ou W.A.S.P. au cœur de controverses.
Musicalement, CREEPER invoque les esprits du rock des stades, mêlant guitares harmoniques, synthés darkwave, saxophone art-rock et harmonies vocales superposées. Le duel entre Ian Miles et la nouvelle recrue Lawrie Pattison renforce cette dynamique, dans un style qui rappelle Priest, Maiden, et l’exubérance de Meat Loaf.
Le single "Blood Magick (It’s A Ritual)", dévoilé cet été, illustre parfaitement cette approche : un riff 80s déchiqueté, un chant quasi germanique de William, et les chœurs envoûtants d’Hannah Greenwood. Une ambiance à mi-chemin entre Billy Idol, The Damned et The Stranglers.
Le clip, réalisé par Harry Steel, mêle images originales et archives dans un style visuel évoquant Rob Zombie (House of 1000 Corpses) et Oliver Stone (Natural Born Killers), capturant l’hédonisme et le mal qui rôdent dans les coulisses. Découvrez le ici :
CREEPER ne se contente pas de prolonger son histoire : il réinvente son propre mythe, en incarnant un groupe fictif dans un univers où le rock devient une arme narrative. Après les frissons punk de "Headstones", "Mistress of Death" s’annonce comme une œuvre incisive, démoniaque et pleine d’humour noir, confirmant la place unique du groupe dans la scène goth rock contemporaine.
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